Prérequis pour l'installation d'un solarium
L’activité de bronzage en cabine connait un rebond sensible depuis le Covid. Les années noires pendant lesquelles les instituts cherchaient à se débarrasser de leur cabine UV sont révolues.
La principale raison de ce regain d’intérêt vient des normes imposées en France et par un débat moins hystérisé. En limitant la puissance du rayonnement UV et en instaurant des contrôles strictes, l’État peut se targuer d’avoir sécurisé le bronzage artificiel.
Les risques d’abus restent cependant réels pour les personnes véritablement accros à la peau dorée mais au moins elles en connaissent les dangers. Les précautions d’usage et les risques encourus en cas d’abus sont désormais obligatoirement affichés dans chaque cabine à proximité immédiate de l’appareil.
Les professionnels mettant à disposition de leur clientèle des solariums, sont tenus suivre une formation les informant des effets des UV sur la peau et l’organisme en général. Charge à eux de relayer ces informations dans leur institut de beauté.
Côté purement technique, chaque nouvel appareil installé doit être contrôlé par un organisme agréé par les autorités. Ce contrôle est à renouveler tous les deux. Il atteste de la conformité du matériel.
Quatre points essentiels sont à respecter pour la commercialisations de séances d’UV :
- Formation professionnelle. Elle se déroule en général dans une école d’esthétique et dure 2 à 3 jours.
- Présence d’une ventilation dans la cabine : Fenêtre, VMC ou cloison ouverte en partie haute. Dans le cas ou aucune des ces dispositions n’est possible, un climatiseur permet de répondre à cette exigence.
- Alimentation électrique dédiée : Ligne électrique directe du tableau au solarium.
- Contrôle technique avant toute mise en service.
La cabine UV est une activité complémentaire pour tout institut. C’est un investissement rapidement rentable à condition de ne pas dépasser les 10000,00 Euros pour son acquisition. Au-delà de ce montant, le risque est ne pas réussir à amortir la dépense.