Vernis à ongles, danger
La manucure utilise des vernis pour sublimer les ongles. Mais y-a-t-il des risques à les utiliser ?
Depuis maintenant plusieurs année le corps médical alerte sur la nocivité de la plupart des vernis à ongles, qu’ils soient d’entrée de gamme ou de grandes marques réputées.
Ce qui pose problème, ce sont les composants chimiques utilisés permettant l’adhérence à l’ongle, leur résistance et l’éclat de leur couleur. Au premier rangs, citons le phtalate de dibutyle (DBP) et le toluène qui sont reconnus pour être des perturbateurs endocriniens. Ils sont aussi suspectés d’être cancérigènes et de présenter des risques pour le fœtus. Ces deux substances sont à la fois inhalées lors de l’application mais aussi lentement absorbées par l’organisme du fait de la porosité de l’ongle.
Le formaldéhyde utilisé comme durcisseur est tout particulièrement dangereux et peut être à l’origine de rougeurs et de gonflements tout autour de l’ongle. Les démangaïsons provoquées pour les sujets qui y sont allergiques sont très handicapantes.
Les vernis sont à long terme nocifs pour l’ongle. Ils le rendent cassant, le décolore et peuvent provoquer son déboulement qui n’est rien d’autre qu’une défense de l’organisme. Plus faible, l’ongle risque des infections bactériennes plus ou moins graves et aux conséquences très inesthétiques.
Mais les vernis à ongles sont aussi nocifs pour l’environnement. Ils se retrouvent inévitablement dans nos eaux usées. Ils ne sont évidemment pas les seuls à avoir un impact négatif sur la nature mais pourraient être évités.
Mais alors que faire ? Les fabricants ont senti le vent tourner. Face à une clientèle plus soucieuse de sa santé et de son impact sur l’environnement, ils proposent désormais des 3-Free, 5-Free et même des 10-Free excluant respectivement 3, 5 ou 10 substances les plus impactantes pour la santé.
De beaux ongles vernis, sans risques, c’est donc possible.